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Précarité étudiante : un étudiant sur trois a déjà sauté un repas

Pour contrer la hausse du coût de la vie, un étudiant sur trois se prive régulièrement d’un repas par manque d’argent, à la rentrée 2023.

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Actuellement, les étudiants font face à des problèmes financiers en raison de la hausse du coût de la vie. En effet, un tiers d'entre eux sont contraints de sauter des repas faute de moyens. Selon une enquête réalisée par l'Ifop (Institut français d'opinion publique) en collaboration avec l'association COP1, qui assure la distribution d'aide alimentaire, 58 % des jeunes bénéficiant de ces distributions alimentaires se trouvent dans cette situation.

Une situation alarmante

Lundi dernier, l'organisation étudiante de la Fage (Fédération des Associations Générales Etudiantes) a publié les résultats d'une enquête menée auprès de plus de 400 étudiants qui reçoivent de l'aide des épiceries solidaires appelées l’Agoraé. Les résultats sont inquiétants. En raison de l'augmentation des prix, 79 % des étudiants interrogés ont dû réduire leurs dépenses liées à la nourriture et les besoins essentiels. Pire encore, 62 % d'entre eux manquent régulièrement au moins un repas par semaine, et 45 % disent qu'ils ne peuvent pas se permettre certains soins. La Fage souligne que le coût de la rentrée universitaire en 2023 s'élève à 3 000 euros et déclare que "étudier devient un luxe".

Précarité, un gros mot ?

Ce qui est également frappant dans le discours de certains étudiants tient dans leur refus de se dire «précaire». Interrogé sur Libération, Alassane, âgé de 26 ans, dit qu'il se sent bien en ce qui concerne sa situation financière. Il explique qu'il parvient à couvrir ses besoins. Cependant, quand on lui demande s’il lui arrive d'être dans le rouge en fin de mois, il rit et répond : "Cela m'arrive tous les mois."

On définit la précarité étudiante par “l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux étudiants d'assumer leurs responsabilités élémentaires, et de jouir de leurs droits fondamentaux.”

Ce qui en d’autre terme désigne l’incapacité des étudiants à se nourrir, se soigner, se loger et en général à se projeter pleinement dans l'avenir.

Des aides méconnues

Le non-recours aux aides sociales reste un problème, alerte la Fage. Ainsi, 74 % des étudiants, habitués des épiceries solidaires, "ne bénéficient pas d'une bourse sur critères sociaux du Crous ou de la région, et seulement 6,8 % touchent une aide d'urgence ou ponctuelle."

Malgré les signaux d'alerte et les aides apportées aux étudiants durant la crise sanitaire, il est compliqué de savoir vers quel organisme se tourner.

Selon l'enquête, deux tiers des étudiants ne savent pas quelles aides ils peuvent obtenir. Les résultats sont encore pires pour les étudiants soutenus par COP1 : trois étudiants sur quatre ne savent pas quelles aides ils pourraient recevoir."

La ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a adressé un message aux étudiants qui pourraient se retrouver dans ce genre de situation. "Je tiens à insister auprès des étudiants qui peuvent rencontrer une situation de précarité, y compris de manière récente ou ponctuelle : ne restez pas isolés, contactez votre Crous."

Les associations qui pourront t’aider près de chez toi

COP1 : association étudiante qui vient en aide à tous, grâce à des distributions gratuites de denrées alimentaires, de produits d’hygiène, de vêtements, à la culture, au sport, à l’emploi et de nombreuses activités !

FAGE : c'est la première organisation étudiante représentative en France, si tu as des questions pour connaître tes droits en tant qu'étudiant, c'est à elle qu'il faut t'adresser !

AGORAé : c’est un « supermarché » mais également un lieu d’échanges et de partage destiné à tous les étudiant.e.s où, en moyenne, tout est à -90%. Par exemple, un sachet de pâtes à 2,20€ passe à 0,22€.  D’ailleurs, chaque étudiant.e peut remplir un dossier bénéficiaire, quels que soient ses revenus.

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Actuellement, les étudiants font face à des problèmes financiers en raison de la hausse du coût de la vie. En effet, un tiers d'entre eux sont contraints de sauter des repas faute de moyens. Selon une enquête réalisée par l'Ifop (Institut français d'opinion publique) en collaboration avec l'association COP1, qui assure la distribution d'aide alimentaire, 58 % des jeunes bénéficiant de ces distributions alimentaires se trouvent dans cette situation.

Une situation alarmante

Lundi dernier, l'organisation étudiante de la Fage (Fédération des Associations Générales Etudiantes) a publié les résultats d'une enquête menée auprès de plus de 400 étudiants qui reçoivent de l'aide des épiceries solidaires appelées l’Agoraé. Les résultats sont inquiétants. En raison de l'augmentation des prix, 79 % des étudiants interrogés ont dû réduire leurs dépenses liées à la nourriture et les besoins essentiels. Pire encore, 62 % d'entre eux manquent régulièrement au moins un repas par semaine, et 45 % disent qu'ils ne peuvent pas se permettre certains soins. La Fage souligne que le coût de la rentrée universitaire en 2023 s'élève à 3 000 euros et déclare que "étudier devient un luxe".

Précarité, un gros mot ?

Ce qui est également frappant dans le discours de certains étudiants tient dans leur refus de se dire «précaire». Interrogé sur Libération, Alassane, âgé de 26 ans, dit qu'il se sent bien en ce qui concerne sa situation financière. Il explique qu'il parvient à couvrir ses besoins. Cependant, quand on lui demande s’il lui arrive d'être dans le rouge en fin de mois, il rit et répond : "Cela m'arrive tous les mois."

On définit la précarité étudiante par “l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux étudiants d'assumer leurs responsabilités élémentaires, et de jouir de leurs droits fondamentaux.”

Ce qui en d’autre terme désigne l’incapacité des étudiants à se nourrir, se soigner, se loger et en général à se projeter pleinement dans l'avenir.

Des aides méconnues

Le non-recours aux aides sociales reste un problème, alerte la Fage. Ainsi, 74 % des étudiants, habitués des épiceries solidaires, "ne bénéficient pas d'une bourse sur critères sociaux du Crous ou de la région, et seulement 6,8 % touchent une aide d'urgence ou ponctuelle."

Malgré les signaux d'alerte et les aides apportées aux étudiants durant la crise sanitaire, il est compliqué de savoir vers quel organisme se tourner.

Selon l'enquête, deux tiers des étudiants ne savent pas quelles aides ils peuvent obtenir. Les résultats sont encore pires pour les étudiants soutenus par COP1 : trois étudiants sur quatre ne savent pas quelles aides ils pourraient recevoir."

La ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a adressé un message aux étudiants qui pourraient se retrouver dans ce genre de situation. "Je tiens à insister auprès des étudiants qui peuvent rencontrer une situation de précarité, y compris de manière récente ou ponctuelle : ne restez pas isolés, contactez votre Crous."

Les associations qui pourront t’aider près de chez toi

COP1 : association étudiante qui vient en aide à tous, grâce à des distributions gratuites de denrées alimentaires, de produits d’hygiène, de vêtements, à la culture, au sport, à l’emploi et de nombreuses activités !

FAGE : c'est la première organisation étudiante représentative en France, si tu as des questions pour connaître tes droits en tant qu'étudiant, c'est à elle qu'il faut t'adresser !

AGORAé : c’est un « supermarché » mais également un lieu d’échanges et de partage destiné à tous les étudiant.e.s où, en moyenne, tout est à -90%. Par exemple, un sachet de pâtes à 2,20€ passe à 0,22€.  D’ailleurs, chaque étudiant.e peut remplir un dossier bénéficiaire, quels que soient ses revenus.

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