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épargne de précaution

Que faire quand l’épargne de précaution ne suffit pas ?

Tu veux faire fructifier ton épargne, mais tu ne sais pas quoi choisir entre un compte à terme et un livret d’épargne classique ? Tu n’es pas seul. Que tu sois étudiant, jeune actif ou freelance, on t’explique simplement les différences entre ces deux solutions et surtout, laquelle peut te faire gagner le plus.

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Rédigé par Arthur Thiele - Fondateur de Moneybounce
Mis à jour le
22/4/25
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Que faire quand l’épargne de précaution ne suffit pas ?

L’épargne de précaution, souvent considérée comme le socle de toute stratégie financière saine, est une réserve d’argent destinée à faire face aux imprévus de la vie : panne de voiture, ordinateur irréparable, frais médicaux non couverts, perte d’emploi, etc. 

Mais que se passe-t-il lorsque cette réserve, pourtant précieusement constituée, s’avère insuffisante ? Dans un contexte économique marqué par des risques géopolitiques, la hausse du coût de la vie et les incertitudes professionnelles, cette situation concerne un nombre croissant de ménages. Voici comment s’y préparer, et surtout, comment rebondir quand la réserve ne suffit plus.

Qu’est-ce que l’épargne de précaution ?

L’épargne de précaution est une somme mise de côté pour répondre aux aléas de la vie. Elle se distingue de l’épargne projet (vacances, achat immobilier) ou de l’épargne retraite. L’objectif est simple : pouvoir faire face à un coup dur et éviter de recourir à un crédit ou de se retrouver en difficulté financière.

Combien faut-il mettre de côté ?

Les experts financiers recommandent généralement de constituer une épargne équivalente à 3 à 6 mois de dépenses courantes. Cela inclut loyer, électricité, chauffage, alimentation, abonnement internet, et transport. Pour un foyer dont les dépenses mensuelles s’élèvent à 2 000 €, il faudrait donc un matelas de sécurité de 6 000 à 12 000 €.

Comment la constituer ?

Constituer une épargne de précaution demande rigueur et régularité. Voici quelques étapes simples :

  • Automatiser l’épargne : mettre en place un virement automatique dès la réception du salaire. Cela rend l’effort d’épargne indolore.

  • Maîtriser ses dépenses en faisant la chasse aux dépenses superflues. Chaque économie, même modeste, peut alimenter ce fonds de secours.

Placer sur un support liquide et sécurisé. Puisqu’il faut que l’épargne de précaution soit disponible en cas de besoin, on peut la faire travailler (c’est même recommandé), mais en choisissant uniquement des supports sûrs et toujours accessibles. Le Livret A fait bien l’affaire, tout comme les livrets bancaires traditionnels. Pour ces derniers, sélectionne avec soin celui qui rapporte le plus. Celui de Cashbee est typiquement listé parmi les plus attractifs.

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Quand l’épargne ne suffit plus : comment réagir ?

Malgré une bonne préparation, certaines situations peuvent dépasser les moyens mis de côté. Une longue période de chômage, une hospitalisation prolongée, un divorce ou encore une succession de mauvaises surprises peuvent épuiser même la meilleure des épargnes de précaution. Voici les leviers à activer si cela t'arrive.

1. Réévaluer ses priorités budgétaires

Avant de chercher une solution externe, il est utile de faire un état des lieux complet de ses finances :

  • Quelles sont les dépenses essentielles ? Et surtout, quelles dépenses pourrais-je couper tout de suite ou reporter dans le temps ?

  • Peut-on renégocier certains contrats (téléphone, assurance, abonnements) à la baisse ?

  • Existe-t-il des aides sociales ou familiales possibles (APL, RSA, aides locales) ?

Un budget de crise peut aider à regagner un peu de marge temporairement.

2. Puiser dans une poche d’épargne alternative

Beaucoup de ménages ont, en plus de leur épargne de précaution, une épargne de projet. Ils mettent de côté pour financer des vacances, des travaux, ou des achats futurs significatifs. En cas d’urgence, il peut être judicieux de changer les priorités de ces objectifs. Mieux vaut repousser un voyage que s’endetter à taux élevé.

De même, certains placements moins liquides mais accessibles (assurance vie avec ancienneté, PEL, etc.) peuvent être débloqués en partie, avec précaution, pour faire face à une dépense inévitable et urgente.

3. Mobiliser des aides extérieures

Des dispositifs existent pour venir en aide aux personnes qui rencontrent des difficultés temporaires. Il ne faut pas hésiter à se tourner vers les services sociaux, qui peuvent orienter vers des aides ponctuelles ou structurelles.

De la même façon, certaines associations d’accompagnement budgétaire, comme la Croix-Rouge ou Crésus, peuvent également apporter un soutien précieux.

Enfin, il est possible de faire appel à des dispositifs comme le Fonds de solidarité logement (FSL) ou le microcrédit personnel pour éviter de basculer dans un crédit classique.

4. Recourir au crédit de manière encadrée

Le crédit à la consommation ou le découvert bancaire peuvent sembler une solution simple… mais ils peuvent aussi aggraver la situation. Si l’on doit emprunter, nous te recommandons de :

  • Privilégier les taux fixes et bas, avec un échéancier adapté à ses capacités.

  • Éviter les crédits renouvelables ou « revolving », souvent très coûteux.

  • Comparer les offres et se faire accompagner par un conseiller ou une association.

5. Créer des revenus complémentaires

Dans certaines situations, augmenter ses revenus temporairement peut soulager la pression financière :

  • Vendre des objets inutilisés, via des plateformes conçues pour cela ;

  • Proposer des services (garde d’animaux, cours particuliers, aide ménagère) ;

  • Se tourner vers des plateformes de freelancing ou de petits boulots.

Cela ne convient pas à tout le monde, mais peut permettre de reconstituer une petite réserve rapidement.

Préparer l’après : reconstruire son épargne

Une fois la tempête passée, il est crucial de reconstituer progressivement son épargne pour éviter de retomber dans la même situation. Même 20 ou 50 euros par mois peuvent, sur le long terme, faire la différence. Il peut aussi être utile de :

  • Mettre en place une épargne à paliers : court terme (imprévus), moyen terme (projets), long terme (retraite).

  • Diversifier les supports d’épargne : livrets réglementés pour le court terme, assurance vie ou SCPI pour le long terme.

  • Revoir son budget une fois la situation stabilisée, pour intégrer durablement cette habitude.

L’épargne de précaution est une bouée de sauvetage indispensable, mais pas infaillible. Lorsqu’elle ne suffit plus, il est essentiel d’agir vite, de manière structurée, et de mobiliser toutes les ressources disponibles : internes, externes, sociales ou financières. Chaque crise est aussi une opportunité de repenser son rapport à l’argent et à la sécurité financière. En anticipant mieux et en s’entourant, il est possible de traverser les imprévus sans sombrer.

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